Véronique Hébrard, Ingénieur d'études au Centre de recherches d'histoire de l'Amérique latine et du monde ibérique (CRALMI - Univ. Paris 1) et membre de Mondes Américains, présentera ses travaux de recherches dans le cadre de son Habilitation à diriger des recherches  :

Nation, conflits civils et construction d'un rapport au politique. Venezuela, XIXème siècle.

• Jean-Claude Caron (Université Clermont 2 - Blaise Pascal)
• Francis Demier (Université Paris Ouest Nanterre)
• Nikita Harwich (Université Paris Ouest Nanterre), parrain d'HDR
• Romain Huret (Université Lumière Lyon 2)
• Annick Lempérière (Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne)
• Eduardo Posada Carbo (Université d'Oxford)

 

Résumé :

Les travaux qui composent ce dossier ont tous un lien direct avec l’Amérique latine et pour une majorité d’entre eux avec le Venezuela. Ils proposent des analyses sur les modalités de construction de la nation et les nouvelles pratiques sociopolitiques qui en découlent, comme l’une des conséquences de la désintégration de l’empire espagnol au début du XIXème siècle. La période qu’ils explorent couvre « l’histoire contemporaine ». Trois chantiers de recherche se dégagent sur une vingtaine d’années. Le premier a porté sur le Venezuela indépendant à partir d’une analyse du discours produit par les acteurs de ce processus de construction de la nation. A l’issue de ces premiers travaux, un deuxième chantier a porté sur la période de la guerre civile d’indépendance (1812-1826). Me déplaçant dans le temps, j’ai ensuite entrepris d’explorer le milieu du XIXème siècle vénézuélien, en menant une réflexion sur les logiques partisanes et les pratiques politiques factionnelles telles qu’elles se déploient dans ces décennies postérieures aux indépendances. Le travail sur la Faction de la Sierra, correspondant au deuxième volume de cette Habilitation, s’inscrit dans ce deuxième chantier de recherche. Parallèlement à ces recherches, j’ai mené, dans une dynamique plus collective et comparatiste, un chantier de recherche sur les archives privées d’intellectuels qui ont consacré leurs travaux à l’Amérique latine, en m’efforçant de mettre à jour les dynamiques qui ont présidé à la construction de l’Américanisme. Ces travaux, distribués sur trois univers, se sont nourris les uns des autres et forment un ensemble cohérent à la fois en termes épistémologiques, méthodologiques que pédagogiques.

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